Comment bien choisir entre SCPI et assurance vie ?

scpi assurance vie
SCPI ou assurance-vie ? Le juste milieu

L’assurance vie est un produit d’épargne que les Français adorent. Et pour cause, cet investissement présente un cadre fiscal et juridique avantageux. Les SCPI attirent également de nombreux investisseurs grâce à ses rendements et sa facilité d’accès. Mais alors, vers quel produit se tourner ? Où obtenir le meilleur rapport entre rendements et risques ? Voyons ensemble comment bien choisir entre SCPI et assurance vie.

SCPI ou assurance-vie ?

Malgré ce titre, l’objectif n’est pas de déterminer si un placement est meilleur qu’un autre. Il n’y a pas de règles générales en investissement, seulement des tendances et des objectifs.

Penchons-nous tout d’abord sur le rendement. Si votre objectif est de générer un revenu complémentaire satisfaisant, il est assez clair que celui-ci sera mieux rempli par une SCPI que par une assurance vie. En moyenne, les SCPI affichent des rendements situés autour de 4 ou 5%, là où les contrats d’assurance vie peinent à dépasser les 1%. Mais alors pourquoi les Français souscrivent à une assurance vie ?

L’assurance vie est un bon moyen de se constituer et de faire fructifier son capital tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée et de réductions d’impôts. C’est un excellent moyen d’anticiper la transmission de son patrimoine et de ses capitaux à ses descendants. Le plafond d’exonération est de 152.000 euros par bénéficiaire lors de la succession, un point excellent pour optimiser sa fiscalité.

Néanmoins, cela ne signifie pas que l’épargne en assurance vie est intéressante à partir d’un certain âge. En réalité, plus tôt il est effectué, plus on en tire de bénéfice.

Inclure des SCPI dans une assurance vie

Il n’est pas judicieux de placer la totalité de son épargne dans un contrat d’assurance vie. Néanmoins, il est possible d’acquérir des parts de SCPI via son assurance vie. Cela permet de combiner la fiscalité et la souplesse de l’assurance vie au potentiel de rendement des SCPI. Le choix est certes plus restreint (environ une dizaine de SCPI proposent des parts en assurance vie) mais c’est un placement qui peut être avantageux.

Avec une assurance vie, le prix des parts de SCPI est souvent plus faible, entre 2,5% et 5%. Les SCPI sont donc plus accessibles via un contrat d’assurance-vie. Mais le réel avantage se situe dans la fiscalité.

Lorsqu’un investisseur achète des parts de SCPI, il appartient au régime fiscal des revenus fonciers. Les revenus issus de ses parts sont ainsi taxés selon le barème de l’impôt sur le revenu, auquel il faut ajouter les prélèvements sociaux (15,5%). Or, en détenant des parts de SCPI en assurance vie, les revenus sont non-imposables. Il faut sortir du contrat pour que les revenus soient imposés. Si vous avez une vision à long terme, vous profiterez du pourcentage minimum d’imposition de 24,7%, auquel il faut ajouter l’abattement forfaitaire sur la plus-value. Cela s’applique lorsque le contrat dépasse 8 ans.

De plus, lorsque l’on souhaite revendre des parts de SCPI au sein d’un contrat d’assurance-vie, on bénéficie d’un délai de traitement moindre. L’assureur doit accéder à la demande du souscripteur en un jour. Le délai de jouissance suit cette même règle.