Vous recevez des aides de la caf ? Ces prestations sociales à ne pas oublier pour éviter les mauvaises surprises en 2025

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Les aides de la CAF doivent-elles être déclarées au Fisc?

Déclarer ses revenus au fisc est une étape annuelle incontournable, mais cela ne signifie pas que toutes les aides perçues de la CAF doivent être mentionnées. En 2025, comme les années précédentes, une grande partie des prestations sociales versées par la Caisse d’allocations familiales échappe à l’impôt sur le revenu. Certaines aides demeurent cependant imposables, notamment lorsqu’elles visent à compenser une perte de revenu. Pour éviter toute erreur lors de la déclaration, il est important de distinguer les aides à déclarer de celles qui restent exonérées. Cet article fait le point sur les principales aides concernées à déclarer ou non au Fisc.

Les aides de la CAF à déclarer : compensation de revenus

Lorsque les prestations sociales ont pour objet de compenser une perte de revenus liée à un aléa de la vie, leur déclaration au fisc est obligatoire.

Cela concerne principalement les allocations chômage versées par France Travail (anciennement Pôle emploi), telles que l’ARE (allocation de retour à l’emploi), l’ASS (allocation de solidarité spécifique) ou l’ATA (allocation temporaire d’attente).

Ces aides sont assimilées à des revenus d’activité perdus et doivent être déclarées dans les cases 1AP à 1DP de la déclaration n° 2042.

De même, les indemnités journalières perçues en cas d’arrêt de travail (maladie, accident, maternité, paternité, adoption) doivent figurer sur la déclaration.

Qu’elles soient versées par la Sécurité sociale, l’employeur ou un organisme de prévoyance, elles sont considérées comme des substituts de salaire.

Voici les principales aides de la CAF à déclarer :

  • Allocations chômage (ARE, ASS, ATA) : considérées comme des revenus de substitution
  • Indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, maternité, paternité, adoption : assimilées à des revenus d’activité
  • Indemnités d’accident du travail : 50 % seulement sont imposables, sauf en cas de longue maladie exonératoire
  • Aides employeurs (tickets-restaurant, chèques-vacances) : exonérées dans certaines limites, imposables au-delà

Exception : certaines affections de longue durée (ALD) entraînant des traitements coûteux peuvent bénéficier d’une exonération.
Les maladies professionnelles ou les accidents du travail bénéficient également d’un régime particulier, avec seulement 50 % des indemnités imposables.

Aides exonérées : un régime spécifique

Certains revenus sont à exclure de la déclaration fiscale comme les aides de l’employeur, telles que les tickets-restaurant, les chèques-vacances, les abonnements de transport ou les services à la personne, bénéficient d’un régime fiscal particulier.

Dans certaines limites (par exemple 7,26 € par ticket-restaurant ou 1 802 € pour les chèques-vacances), elles sont exonérées d’impôt.

En cas de dépassement de ces seuils, la fraction excédentaire devient imposable :

Type d’aide Régime fiscal Montant exonéré
Tickets-restaurant Exonération dans la limite 7,26 € par ticket
Chèques-vacances Exonération partielle Jusqu’à 1 802 €
Abonnements de transport Exonération dans la limite 50 % du coût
Aides aux services à la personne Exonération totale Selon les plafonds légaux

Les aides de la CAF non imposables : un soutien sans contrepartie fiscale

La majorité des aides versées par la CAF restent exonérées d’impôt. Parmi elles, les allocations familiales, l’allocation de rentrée scolaire, le complément familial, la PAJE (Prestation d’accueil du jeune enfant), ainsi que l’allocation de soutien familial.

Les aides spécifiques comme l’AJPP (allocation journalière de présence parentale), la prime de Noël, la PCH (prestation de compensation du handicap) ou l’AAH (allocation aux adultes handicapés) sont également non imposables.

Le RSA (revenu de solidarité active) et la prime d’activité, bien que versés chaque mois, ne doivent pas être déclarés. Ces dispositifs visent à garantir un minimum de ressources aux foyers modestes sans alourdir leur charge fiscale.

Pour vérifier les montants automatiquement préremplis par l’administration, il est recommandé de consulter attentivement les cases 1AJ à 1DJ pour les indemnités journalières et pensions d’invalidité.

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