Impôts 2025 : ne faites pas cette erreur! Revenus à exclure absolument de votre déclaration fiscale 2025

revenus pas déclarer impôts 2025
Les revenus à ne pas déclarer aux impôts

Depuis le 10 avril, les contribuables ont reçu leur formulaire de déclaration de revenus. Prérempli par l’administration, ce document ne dispense pas de vigilance : les montants inscrits doivent être vérifiés, corrigés si besoin, et complétés. Nombre de revenus sont à ajouter, mais certains ne doivent en aucun cas figurer dans la déclaration, car ils sont exonérés ou non imposables. Une erreur à ce stade peut conduire à déclarer indûment des sommes qui échappent pourtant à toute imposition. Le fisc n’élimine pas automatiquement ce qui ne devrait pas être déclaré : c’est au contribuable d’agir. Voici les revenus à ne surtout pas déclarer en 2025. 

Rémunérations professionnelles non imposables

Certains compléments de salaire ou primes versés dans le cadre d’un contrat de travail bénéficient d’un régime fiscal dérogatoire.

Traitements exonérés liés à l’activité salariée

Certains compléments de rémunération, bien qu’issus d’une activité professionnelle, bénéficient d’une exonération spécifique destinée à encourager l’emploi et améliorer le pouvoir d’achat des salariés sans alourdir leur imposition :

  • Les heures supplémentaires, dans la limite de 7 500 € par an et par salarié
  • La prime de partage de la valeur (PPV), à condition que le bénéficiaire perçoive moins de trois fois le Smic brut et que l’entreprise emploie moins de 50 salariés
  • Les pourboires perçus par les salariés rémunérés jusqu’à 1,6 fois le Smic

Lorsque ces montants apparaissent à tort dans la déclaration préremplie, ils doivent être soustraits manuellement.

Sachez que certains revenus bénéficient d’une exonération d’impôts comme le RSA ou les allocations familiales.

Avantages en nature et aides de l’employeur

Un certain nombre de contributions patronales sont exclues de la base imposable si elles respectent les plafonds en vigueur :

Nature de l’avantage Plafond d’exonération (année 2024) Conditions d’application
Participation aux titres-restaurants 7,18 € par titre Dans les limites réglementaires
Aide aux chèques-vacances 1 802 € par an Équivalent à un Smic mensuel
Transport domicile-travail (abonnement) Jusqu’à 75 % des frais Abonnement à un transport en commun ou vélo partagé
Frais de carburant ou de recharge 700 € annuels (dont 400 € maximum pour le carburant) Pour les trajets domicile-travail
Forfait mobilités durables 800 € annuels Vélo personnel, covoiturage, autopartage électrique…
Remboursements de frais professionnels Montant réel ou forfaitaire Sous réserve de justificatifs ou barème applicable

Prestations sociales exclues de l’impôt

Les aides versées dans un cadre social ou redistributif sont systématiquement exclues de la déclaration fiscale.

Cela concerne notamment le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH), l’aide personnalisée au logement (APL), la prime d’activité ou encore les allocations familiales.

Revenus perçus dans le cadre d’études ou de formations

Certains jeunes actifs ou stagiaires peuvent bénéficier d’un allègement significatif de leur fiscalité. Les salaires étudiants sont exonérés jusqu’à 5 358 € (trois fois le Smic mensuel brut), seul l’excédent est imposable.

Les apprentis bénéficient d’une exonération jusqu’à 21 273 €, soit l’équivalent du Smic annuel. Les indemnités de stage sont soumises au même plafond que les salaires étudiants.

Quant aux bourses versées par l’État ou les collectivités, elles sont non imposables, sans limite de montant.

Indemnités non imposables ou partiellement exonérées

Certaines sommes versées à l’occasion d’une rupture ou d’un changement de contrat de travail échappent à l’impôt, selon leur nature.

Les indemnités de licenciement versées dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi et les indemnités de départ à la retraite décidées par l’employeur sont totalement exonérées.

En revanche, les autres indemnités de rupture sont partiellement exonérées, dans la limite des plafonds définis par le Code du travail.

Revenus d’épargne exclus de l’imposition

Certains produits financiers ou placements bénéficient d’un régime fiscal privilégié lorsqu’ils sont correctement affectés.

Les produits d’épargne suivants sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu :

  • Livret A
  • LDDS
  • LEP
  • livrets bleus du Crédit Mutuel (ouverts avant 2009)
  • CEL
  • PEL ouverts avant le 31 décembre 2017

Depuis le 1er janvier 2018, les nouveaux comptes épargne-logement ne bénéficient plus de cette exonération.

Quant aux primes de participation ou d’intéressement, elles échappent à l’imposition uniquement si elles sont versées sur un PEE ou un PER. En cas de perception directe, elles deviennent imposables en totalité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *