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Peu connu du grand public, un métier du secteur médical permet d’accéder à l’une des retraites les plus avantageuses du paysage professionnel français. Exerçant à l’hôpital sous statut contractuel, ces professionnels cumulent plusieurs régimes de retraite qui leur assurent une pension mensuelle située entre 2 500 € et 3 500 €. Ce niveau de revenu résulte d’un calcul fondé sur les meilleures années de salaire, appuyé par des dispositifs complémentaires spécifiques. Une carrière stable, des cotisations soutenues et la possibilité de prolonger l’activité ou de cumuler les régimes renforcent encore cette sécurité financière. Nous vous présentons ce poste de santé qui permet une retraite confortable.
Un statut hospitalier aux revenus de retraite valorisés
Des pensions rehaussées grâce à une base de calcul ciblée
La retraite de base des praticiens hospitaliers est gérée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et repose sur une méthode favorable : la moyenne des 25 meilleures années de revenus.
Cette approche évite l’impact des débuts de carrière modestes ou des interruptions d’activité, et valorise les années les plus rémunératrices.
Ce mécanisme est complété par un régime par points, l’Ircantec, qui transforme les cotisations annuelles en droits à retraite.
Une superposition de régimes adaptés au statut de contractuel
Les praticiens hospitaliers, en tant qu’agents non titulaires de l’État, cotisent à l’Ircantec, institution réservée aux contractuels de la fonction publique.
Ce régime complémentaire permet de renforcer la pension globale. Pour les praticiens ayant également une activité libérale, un second socle entre en jeu : la CARMF (Caisse autonome de retraite des médecins de France). Elle active des mécanismes supplémentaires :
- Le régime complémentaire obligatoire basé sur les revenus libéraux
- Le système des Allocations supplémentaires de vieillesse (ASV), cofinancé par l’assurance maladie
- Une protection invalidité-décès spécifique aux médecins
Ces dispositifs conjugués assurent une sécurité financière renforcée à la retraite, quel que soit le mode d’exercice.
Une carrière longue, synonyme de pension bonifiée
Cotisations soutenues et durée d’activité étendue
Les praticiens hospitaliers s’illustrent par des taux de cotisation élevés, tant sur la part salariale que sur la part employeur.
Ces efforts financiers sont soutenus sur le long terme, la majorité des professionnels exerçant jusqu’à un âge avancé.
Leur entrée dans la vie active est différée par la longueur des études médicales, mais la continuité de leur parcours professionnel permet de valider un nombre importants de trimestres, et de capitaliser sur les points Ircantec.
Activité libérale parallèle et régime complémentaire de la CARMF
Lorsqu’un praticien combine un poste hospitalier avec des consultations en cabinet privé, la retraite prend une autre dimension.
L’adhésion à la CARMF ouvre droit à des prestations supplémentaires. En cumulant les versements effectués à l’Ircantec et à la CARMF, certains profils atteignent des niveaux de pension difficilement comparables avec d’autres professions du secteur public.
Voici un aperçu détaillé des régimes auxquels peut cotiser un praticien hospitalier selon son mode d’exercice :
Régime concerné | Institution gestionnaire | Nature des droits acquis | Spécificités |
---|---|---|---|
Régime de base | Cnav | Moyenne des 25 meilleures années | Aligné sur les règles du régime général |
Complémentaire public | Ircantec | Points de retraite | Revalorisation annuelle des points |
Activité libérale | CARMF | Régime complémentaire obligatoire | Indexé sur les revenus professionnels |
Activité libérale | CARMF – ASV | Prestations vieillesse cofinancées | Spécifique aux spécialités conventionnées |
Couverture prévoyance | CARMF | Garantie invalidité et décès | Obligatoire pour tous les médecins libéraux |
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.