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Face aux coups durs de la vie, un arrêt de travail ou une invalidité peuvent entraîner une chute brutale des ressources. La prévoyance intervient alors pour compenser les pertes financières liées à ces événements. En complément de la Sécurité sociale, elle offre une couverture souvent indispensable pour maintenir un revenu, protéger ses proches ou faire face aux frais liés à une dépendance. Alors, qu’est-ce que couvre la prévoyance ?
Les garanties associées aux contrats de prévoyance
Souscrite auprès d’un assureur, d’une mutuelle ou d’une institution de prévoyance, cette assurance repose sur le versement de cotisations périodiques. En échange, l’organisme s’engage à indemniser l’assuré lorsque certains risques surviennent, comme un décès, une incapacité temporaire, une invalidité ou une perte totale d’autonomie.
Ces garanties s’appliquent, quelle que soit la cause de l’événement (accident ou maladie). Elles prennent la forme d’un capital, d’une rente ou d’indemnités journalières. Contrairement à une assurance vie, il ne s’agit pas d’un produit d’épargne : si aucun sinistre n’intervient, les cotisations versées ne sont pas restituées.
Ce fonctionnement, qualifié de « fonds perdus », est souvent évoqué dans les avis CNP Prévoyance, soulignant le caractère purement protecteur de ce type de contrat.
En cas de décès
Lorsqu’un assuré décède, ses bénéficiaires perçoivent une indemnisation, généralement sous forme de capital ou de rente, destinée à compenser la perte de revenu du foyer.
Ce soutien financier peut prendre différentes formes selon les dispositions du contrat : un capital peut être attribué au conjoint ou aux enfants, une rente de conjoint peut être prévue, tout comme une rente éducation pour contribuer aux frais de scolarité.
Certains contrats incluent également une garantie obsèques afin de couvrir les dépenses liées aux funérailles.
En cas d’incapacité
Un arrêt de travail, même temporaire, peut déséquilibrer un budget. Si la Sécurité sociale verse des indemnités journalières, elles ne couvrent qu’une partie du salaire. Certains salariés peuvent bénéficier d’un maintien partiel de leur rémunération via leur employeur, mais cela reste limité dans le temps.
Pour les professions libérales, les travailleurs non salariés ou les dirigeants d’entreprise, la protection légale est souvent insuffisante.
Mettre en place un contrat de prévoyance TNS permet alors de garantir le versement d’indemnités complémentaires, assurant un revenu de substitution jusqu’à la reprise d’activité ou la reconnaissance d’une invalidité.
En cas d’invalidité
Lorsqu’un accident ou une maladie rend toute activité professionnelle difficile, voire impossible, la Sécurité sociale peut reconnaître un état d’invalidité. Le montant de la pension est alors calculé selon un taux déterminé médicalement. Trois niveaux existent :
- Invalidité partielle, avec possibilité de travailler à temps réduit
 - Invalidité totale, sans aucune activité possible
 - Invalidité avec dépendance, nécessitant une assistance au quotidien
 
Face à une pension souvent jugée insuffisante, l’assurance prévoyance apporte un complément de revenu grâce au versement d’une rente ou d’un capital. Le montant dépend du taux d’invalidité retenu et des termes du contrat.
Autres risques pris en charge
La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) correspond à une situation où la personne assurée ne peut plus exercer aucune profession et dépend d’une tierce personne pour les gestes élémentaires du quotidien : se laver, se nourrir, se déplacer. Cette situation est assimilée à une invalidité de catégorie 3.
La garantie PTIA permet le versement anticipé du capital décès, à condition que deux critères soient remplis : la reconnaissance médicale de l’état par le médecin-conseil de l’assureur, et l’âge de l’assuré, qui doit être inférieur à 65 ans.
Cette garantie est souvent incluse dans les contrats de prévoyance décès, sans option distincte. Certains assureurs peuvent aussi proposer des prestations supplémentaires liées à l’aide à domicile ou à l’aménagement du logement.
Maman d’une petite fille, j’écris sur des sujets liés à la grande distribution, la finance, l’économie et l’investissement.