Métier bien payé que personne ne veut faire

Dans l’univers professionnel, certains métiers offrent des rémunérations attractives, mais peinent à trouver preneurs en France. Ces emplois, souvent perçus comme ingrats ou peu valorisants, peuvent néanmoins constituer une opportunité intéressante pour ceux qui recherchent une amélioration de leurs revenus. Examinons de plus près ces professions peu convoitées mais financièrement avantageuses.

Éboueur : un métier indispensable

Le métier d’éboueur a une mauvaise réputation, alors qu’il est indispensable au maintien de la propreté et de l’hygiène dans nos villes. Il est vrai que c’est un métier difficile : il faut commencer la journée aux premières heures pour nettoyer les rues et être en contact avec les ordures.

Le salaire d’environ 1 800 euros brut par mois peut paraître modeste, mais il est à mettre en perspective avec les avantages offerts, notamment le système « fini/parti » qui permet de terminer la journée une fois le travail achevé, quelle que soit l’heure.

Pour les chauffeurs de benne, la rémunération peut atteindre 3 000 euros brut par mois. Bien qu’aucun diplôme spécifique ne soit requis, un CAP en propreté et environnement est recommandé pour maîtriser les aspects techniques et de sécurité du métier.

Nettoyeur de scènes de crimes

Le nettoyeur de scène de crime intervient après les enquêtes policières pour restaurer les lieux. Ce travail difficile et éprouvant exige une grande capacité à gérer les scènes parfois choquantes et un savoir-faire technique en nettoyage.

Malgré les défis, cette profession offre un salaire de départ d’environ 1 600 euros bruts par mois. Une formation en nettoyage industriel ou en bio-nettoyage est fortement recommandée pour maîtriser les techniques spécifiques à ce type d’intervention.

Dératiseur : un salaire conséquent

Le métier de dératiseur exige du courage et de la rigueur, car les rongeurs sont non seulement une nuisance mais aussi des vecteurs potentiels de maladies. La rémunération, en moyenne de 3 900 euros bruts mensuels, reflète la nature exigeante et parfois dangereuse du travail. Après avoir gagné en expérience, il est possible de démarrer son business en dératisation.

Les dératiseurs doivent suivre des formations en hygiène et sécurité alimentaire pour maîtriser les techniques de lutte contre les nuisibles.

Huissier de justice : une profession lucrative

L’huissier de justice, généralement mal perçu par le public, joue pourtant un rôle fondamental dans l’application du droit.
Cette profession exige de longues études juridiques et une grande résilience face à des situations parfois difficiles émotionnellement. Les huissiers sont fréquemment confrontés à des cas de saisie ou d’expulsion, nécessitant à la fois fermeté et sensibilité.

Malgré ces challenges, la profession d’huissier est l’une des plus rémunératrices dans le domaine juridique, avec un salaire moyen de 7 500 euros net par mois.

Emploi sur une plateforme pétrolière

Travailler sur une plateforme pétrolière est un défi physique et mental car les employés y effectuent de longues journées dans des conditions climatiques extrêmes, et doivent être vigilants face aux risques inhérents à cette industrie. Voici une liste de divers métiers accessibles sur une plateforme pétrolière :

• Technicien et ingénieur
• Grutier
• Infirmier, pompier
• Scaphandrier
• Géologue

Les salaires varient selon le poste, mais un ouvrier peut espérer gagner entre 4 000 et 5 000 euros nets mensuels. En outre, les employés bénéficient souvent de la prise en charge du logement et de la restauration par l’entreprise.

Carrière de médecin légiste

Le médecin légiste est indispensable dans les enquêtes judiciaires, puisqu’il contribue à déterminer les causes de décès. Cette profession exige des études longues et rigoureuses en médecine, suivies d’une spécialisation en médecine légale.

Avec un salaire débutant à 3 200 euros par mois et pouvant dépasser 10 000 euros en fin de carrière, c’est un métier à la fois exigeant et gratifiant. Outre les autopsies, le légiste intervient également dans des situations impliquant des personnes vivantes, pour évaluer les causes de blessures ou d’accidents.

Agent funéraire : le métier du deuil

L’agent funéraire joue un rôle double dans notre société : il assiste les familles endeuillées tout en s’occupant des aspects pratiques des funérailles. Ce métier exige sensibilité, discrétion et capacité à gérer des situations émotionnellement difficiles.

Avec une rémunération moyenne de 2 000 euros bruts par mois, le métier attire peu en raison de sa nature délicate et de la proximité avec le deuil.

Pour exercer, une formation spécialisée est nécessaire, telle qu’un CAP en prévention et médiation ou un Bac Pro en services de proximité. Certaines écoles offrent même des formations dédiées aux techniques funéraires.

Démineur : un métier à haut risque

Le démineur moderne utilise des technologies avancées, notamment des robots, pour désamorcer les explosifs, réduisant ainsi les risques humains. Malgré les innovations, ce métier demeure dangereux et stressant, avec des horaires imprévisibles et la nécessité d’une concentration et d’une patience extrêmes.

Le salaire varie en fonction du statut, du grade et de l’expérience. Pour devenir démineur, une formation spécifique est impérative, dispensée par l’armée ou des organismes agréés.

Testeur de médicaments

Les testeurs sont sollicités dans l’évaluation de l’efficacité et de la sécurité des nouveaux médicaments. Cette activité peut s’avérer financièrement avantageuse, avec des rémunérations pouvant aller de 3 000 à 4 000 euros pour un mois de test.

Malgré les croyances, le risque est relativement maîtrisé, étant donné que la moitié des participants reçoivent des placebos. Aucune formation préalable pour devenir testeur, mais une évaluation rigoureuse de l’état de santé est indispensable avant chaque test.

Gardez en tête que d’autres options existent pour augmenter ses revenus, comme faire fructifier son argent avec des placements aux risques limités.

Inséminateur : spécialiste de la reproduction animale assistée

L’inséminateur joue un rôle essentiel dans l’industrie de l’élevage, en aidant à la reproduction assistée des animaux.

Cette profession requiert une connaissance approfondie de la biologie animale et une maîtrise des techniques d’insémination. Le travail de l’inséminateur est à la fois technique et précis, impliquant la collecte de sperme, la préparation des échantillons, et l’injection dans les femelles.

Pour un débutant, le salaire est d’environ 1 700 euros bruts par mois, sans compter les primes potentielles. Une formation en élevage ou en agriculture, suivie d’une spécialisation en reproduction animale, est nécessaire pour exercer ce métier.

Opérateur assainissement : le métier de l’ombre

Les opérateurs d’assainissement interviennent dans le maintien de la propreté et de l’hygiène des infrastructures publiques, telles que les égouts et les canalisations. Ce travail méconnu du grand public nécessite une grande expertise technique et une bonne condition physique.

Les opérateurs débutent généralement avec un salaire équivalent au SMIC, mais peuvent prétendre à des primes en fonction de la nature et de la complexité des interventions. Bien qu’aucune qualification spécifique ne soit requise pour débuter, un CAP peut être un atout pour l’accès à ce métier.