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L’assurance vie est toujours le placement préféré des ménages français, et ce, pour de nombreuses raisons. Sa souplesse de fonctionnement et son cadre fiscal permettent en effet à ce produit d’épargne de s’adapter à tous les projets. Aujourd’hui, vous êtes nombreux à vous poser la question suivante : est-ce que l’assurance vie permet de résister à l’inflation ? Celle-ci est déjà chiffrée à 5,4% en juin par l’Insee, qui prévoit de nouvelles augmentations records dans les mois suivants. Voyons ensemble comment continuer de faire vivre son contrat d’assurance vie malgré le contexte économique dans lequel nous nous trouvons.
Les fonds euros et l’inflation
Lorsque vous placez de l’argent dans votre assurance vie, deux choix de supports s’offrent à vous :
- Contrat d’assurance vie monosupport. Vous investissez dans un contrat en fonds euros. La majeure partie de votre argent est placée sur des obligations d’Etats européens. Votre capital est sécurisé et votre patrimoine suit une courbe d’augmentation lente, mais constante.
- Contrat d’assurance vie multisupport. Vous investissez dans un contrat en unité de compte. Votre argent est investi dans des actions, des obligations, des fonds monétaires ou immobiliers. Vous avez également la possibilité de placer une partie de votre épargne en fonds euros.
Comme nous le rappelle Perlib.fr, la plupart des épargnants font le choix de placer leur argent en fonds euros, car c’est le placement qui offre le plus de sécurité financière, sans se heurter à un plafond de versement. Son rendement de 1,10% est faible, mais permet de ne pas s’exposer à la volatilité des actifs boursiers. Seulement, avec l’inflation, est-ce que le fonds euros est toujours un bon choix ?
Choisir les bons contrats
Le constat est sans appel : le fonds euros à capital garanti est tombé en dessous du taux d’inflation. Ainsi, en laissant dormir ses économies dans un livret d’assurance vie, vous perdrez de l’argent. La solution ? Effectuer un remaniement de son assurance vie, même si cela implique un changement de contrat.
Rassurez-vous, vous n’allez pas abandonner le fonds euros au profit des unités de compte. Votre objectif est maintenant de viser les fonds en euros les plus rentables sur la durée. En effet, il ne faut pas se laisser piéger par le taux moyen du marché qui dissimule la réalité. Il existe encore des centaines de contrats proposant des rendements de 0,25% à 2,50%.
Ainsi, privilégier les contrats affichant chaque année un taux situé dans la moyenne haute, qui n’imposent pas des conditions d’investissement en unité de compte. C’est généralement le cas des contrats proposés par les mutuelles d’assurance comme AGPM, Garance, MIF, et les associations d’épargnants.
L’euro-croissance
Il existe une alternative intéressant au contrat d’assurance vie monosupport : les fonds euro-croissance. C’est un support financier dont la garantie en capital ne s’applique qu’au terme choisi au départ par l’épargnant. En d’autres mots, votre capital est sécurisé à partir de la date que vous aurez choisi lors de l’ouverture de votre contrat. En échange, l’assureur promet une meilleure performance que sur les fonds euros classiques. Le niveau de garantie est généralement de 80 ou de 100% et la date d’échéance est située entre 8 et 40 ans.
Miser sur l’euro-croissance revient à chercher de la performance à long terme tout en disposant d’un cadre relativement sécurisé. En effet, vous obtiendrez un meilleur rendement qu’avec le fond-euros, si la partie de votre épargne non sécurisée est placée dans un fond performant. Cependant, gardez en tête que les performances seront volatiles. C’est pour cela que le fonds euro croissance a plutôt vocation à être utilisé à long terme, afin de lisser les rendements moyens annuels. En revanche, si le fonds dans lequel vous avez investi affiche immédiatement de bonnes performances, vous pouvez tout à fait effectuer un retrait ou un arbitrage pour améliorer votre pouvoir d’achat à l’instant T.
Maman d’une petite fille, j’écris sur des sujets liés à la grande distribution, la finance, l’économie et l’investissement.