Investir en SCPI : quel est le bon montant de départ ?

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Combien investir en SCPI ?

L’investissement en Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) séduit un nombre croissant de Français à la recherche d’une diversification de leur patrimoine. Accessible et flexible, ce produit permet de s’exposer au marché immobilier sans en subir directement les contraintes. Pourtant, une question récurrente demeure : combien faut-il investir en SCPI pour optimiser ses placements et atteindre ses objectifs patrimoniaux ? Si l’entrée sur ce marché est relativement simple, le choix du montant à allouer à la « pierre papier » demande une réflexion approfondie.

Quelle somme investir dans une SCPI ?

Investir en SCPI attire différents types de profils, notamment grâce à la diversité des montants de souscription disponibles.
Le premier élément à prendre en compte pour déterminer le capital à investir est donc le seuil d’accès fixé par les sociétés de gestion.

Quel est le minimum requis pour se lancer ?

Contrairement à l’acquisition immobilière classique, pour investir en scpi, il suffit souvent d’un ticket d’entrée inférieur à 200 euros.
Ainsi, il est possible pour de nombreux épargnants de se constituer un patrimoine immobilier en investissant de petites sommes.

Plusieurs SCPI affichent des seuils de souscription attractifs :

  • CORUM XL, avec un prix de souscription fixé à 195 euros par part
  • Cristal Life, dont le prix d’entrée débute à 204 euros
  • Pierval Santé, disponible à partir de 200 euros

Ces montants permettent de commencer à investir avec quelques centaines d’euros, voire d’intégrer ces parts à des placements comme l’assurance vie.

Néanmoins, il faut ajuster cette mise de départ en fonction de ses objectifs financiers, qu’il s’agisse de préparer un complément de retraite ou de générer des revenus réguliers.

Investir de manière progressive, via des versements planifiés, est également envisageable, une option disponible chez certaines SCPI qui permet d’augmenter ses positions à un rythme maîtrisé.

Existe-t-il une limite supérieure à l’investissement en SCPI ?

Si le ticket d’entrée est bas, rien n’empêche d’y investir des montants importants, notamment dans le cadre d’une stratégie de diversification plus large ou d’un investissement à crédit.

Les revenus distribués, sous forme de dividendes, sont proportionnels au nombre de parts détenues.
Par conséquent, pour obtenir des compléments de revenus significatifs, il est souvent nécessaire d’investir des sommes plus importantes que quelques milliers d’euros.

Comment acquérir des parts de SCPI ?

Plusieurs options existent pour acheter des parts de SCPI. Chaque méthode d’acquisition présente des avantages spécifiques selon le profil de l’investisseur et ses capacités financières.

Acquisition au comptant

Cette modalité, destinée aux investisseurs disposant de liquidités disponibles, permet de toucher des revenus complémentaires dès la fin de la période de jouissance, généralement de six mois maximum. Les dividendes, nets de frais, sont versés mensuellement ou trimestriellement.

L’investisseur peut également programmer des versements périodiques pour se constituer progressivement un portefeuille de parts.
Le principal attrait de l’achat au comptant réside dans la simplicité et l’absence des contraintes liées à l’immobilier classique.

Achat via un contrat d’assurance vie

Certaines SCPI sont intégrées aux contrats d’assurance vie sous forme d’unités de compte. Ce cadre fiscalement avantageux permet de bénéficier, dans certains cas, de frais d’entrée réduits et d’une liquidité immédiate, sans délai de jouissance.

Il est cependant nécessaire de vérifier les conditions du contrat, car certains assureurs retiennent jusqu’à 15 % des dividendes. Il est donc préférable d’opter pour des contrats garantissant 100 % des loyers et proposant des frais de gestion réduits.

De plus, toutes les SCPI ne sont pas éligibles à l’assurance vie, ce qui impose une sélection rigoureuse des produits.

Investir à crédit

L’achat de parts de SCPI à crédit s’adresse aux épargnants disposant d’une capacité d’endettement.

Cette méthode permet de maximiser l’investissement grâce à l’effet de levier offert par le prêt bancaire. Les dividendes générés par les parts permettent de rembourser partiellement l’emprunt, et une fois ce dernier soldé, l’investisseur profite pleinement des revenus locatifs.

Bien que les taux d’emprunt soient actuellement en hausse, cette stratégie demeure pertinente pour se constituer un patrimoine immobilier de manière accélérée, sans mobiliser immédiatement un capital important.

Le démembrement de propriété

Le démembrement consiste à séparer la nue-propriété et l’usufruit d’un bien : en acquérant uniquement la nue-propriété de parts de SCPI, l’investisseur bénéficie d’un prix d’achat décoté.

En contrepartie, il renonce aux dividendes durant la période de démembrement, ces derniers étant versés à l’usufruitier.

Cette approche est particulièrement adaptée pour préparer sa retraite : en synchronisant la fin du démembrement avec l’âge de départ à la retraite, l’investisseur récupère la pleine propriété des parts, et commence à percevoir les revenus issus de la SCPI pour compléter sa pension.

De plus, durant le démembrement, les parts n’entrent pas dans l’assiette taxable de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

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