LMNP location meublée non professionnelle , comment ça marche ?

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La LMNP vous permet de devenir propriétaire d’un bien meublé en percevant des revenus locatifs non imposés tout en récupérant la TVA à condition d’acheter un bien neuf. Contrairement à d’autres dispositifs qui favorisent l’investissement immobilier , la location meublée non professionnelle n’est pas une loi mais un statut, et elle n’offre pas de réduction d’impôt , seuls les loyers perçus sont non imposables.

Créé en 1949 le statut LMNP concerne des logements à titre de résidence principale ou saisonnière ou temporaire.

 

Les avantages du statut LMNP sont cumulables avec ceux de la loi Censi-Bouvard.

Ces deux dispositifs ont pour point commun de vous permettre de défiscaliser en louant des biens meublés. Cette niche fiscale est accessible à de nombreux résidents fiscaux français, si la plupart des investissements immobiliers nécessaires pour défiscaliser sont relativement coûteux, les prix d’acquisition d’une LMNP sont à la portée du plus grand nombre car il s’agit souvent de petites surfaces de type studio ou T1 bis.

Le loueur meublé non professionnel peut utiliser sa location comme résidence principale du locataire, à titre temporaire (comme un salarié détaché plusieurs semaines dans une autre ville) ou à titre saisonnier (exemple : chambres d’hôtes, gîtes, meublé de tourisme…)

Ceux qui louent une chambre de leur résidence principale a un étudiant peuvent bénéficier du statut lmnp pour défiscaliser une partie des revenus que vous obtiendrez de la location. Il il est même possible de bénéficier d’une exonération d’impôt si vous respectez les plafonds au recharge au recharge de loyer qui sont de 183 € le mètre carré en Île-de-France et 134 mètres carrés pour le reste de la France. Vous êtes même exonéré d’impôt si le loyer (hors charges) perçu en 2014 n’a pas dépassé 183€/m2 par an en Ile-de-France et 134€/m2 pour les autres régions.

 

Les conditions de la LMNP

Pour profiter pleinement des avantages de la lmnp, il est important de respecter quelques conditions, comme tous les autres dispositifs de défiscalisation le statut LMNP ne peut être accordé qu’en respectant certains critères pour votre investissement immobilier. La première des conditions à respecter est d’acheter un logement meublé ou de le meubler, si vous souhaitez récupérer la TVA il va falloir investir dans une résidence neuve de service comme les résidences médicales ou encore les résidences touristiques . De plus vous devez être lié par un bail commercial a un gestionnaire de résidence et le montant des loyers perçus ne doit pas dépasser le plafond de 23000 € ou 50 % de vos revenus et vous ne devez pas être inscrit au registre des commerces et des sociétés en tant que loueur de meublé professionnel.

Pour déclarer les revenus générés pas les loyers de vos locations meublées vous devez opter selon votre situation pour un régime micro-bic ou réel.

Pour les contribuables français qui loue régulièrement de logement meublé notamment à visée touristique comme les chambres d’hôtes sont considérés comme exerçant une activité commerciale par conséquent ils doivent déclarer le revenu comme des bénéfices industriels et commerciaux

Il faut noter que le régime dit de bénéfice réel ou “en réel” est obligatoire dès lors que vous déclarer plus de 32 900€ par an.

Si vos charges liées à l’entretien de vos locations meublées sont supérieures à l’abattement de 50% auquel vous pouvez prétendre en régime micro-bic, il est probablement plus intéressant d’opter pour le régime   Cela devient une obligation si les revenus de vos locations dépassent 32 900€ par an. Notez que si vos revenus issus des loyers sont supérieurs à 23 000€, vous devez opter obligatoirement pour le statut de loueur meublé professionnel.

Ce régime vous permet de déduire l’ensemble des dépenses liées au logement meublé sous le statut LMNP. Il existe deux catégories de charges qui peuvent être déduites : les charges calculée, comme par exemple :

  • les intérêts et frais d’emprunt
  • les frais de notaire
  • la taxe foncière
  • les charges de copropriétés
  • les assurances liées au logement
  • les travaux de réparation ou de remplacement
  • les consommations du locataire si les contrats restent à votre nom
  • les dépenses d’entretien : nettoyages, espaces verts…