Nous vivons une ère où les fluctuations des prix du carburant sont devenues la norme plutôt que l’exception. La montée en flèche des prix à la pompe a ravivé les débats sur l’introduction d’une prime carburant. Cette prime, d’un montant de 100 euros, est censée venir en aide aux travailleurs modestes qui sont touchés de plein fouet par l’augmentation des prix du carburant. L’objectif de cet article est de vous fournir des informations détaillées sur l’évolution des prix du carburant et sur le déclenchement potentiel de la prime carburant.
Un déclenchement imminent de la prime carburant ?
Le prix affiché du litre de diesel et d’essence dans les stations-service ces derniers jours suggère que la prime carburant pourrait être déclenchée prochainement.
En décembre dernier, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait déclaré que le versement de cette prime de 100 euros, destinée aux travailleurs à faibles revenus, serait conditionné à une hausse importante des prix, autour de deux euros le litre.
Cette prime était jusqu’alors conditionnée par certains critères pour être éligible dont le fait d’aller sur son lieu de travail aves son véhicule personnel.
Selon les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique, les automobilistes ont subi une troisième semaine consécutive de hausse des prix du diesel et de l’essence depuis le début de l’année.
Le prix du litre de diesel a grimpé de 3,8 centimes d’euro la semaine dernière, atteignant 1,7934 euro, contre 1,7556 euro sept jours plus tôt.
Notons qu’il était vendu en moyenne à 1,7227 euro lors du pic le plus bas à la mi-janvier.
Quant à l’essence, bien que la hausse soit moins prononcée, elle est tout de même notable. Le prix du litre de sans plomb 95-E10 a augmenté de 1,8 centime d’euro pour franchir la barre symbolique de 1,80 euro (à 1,8077 euro).
Une semaine auparavant (le vendredi 26 janvier), ce carburant coûtait en moyenne 1,7895 euro. À la mi-janvier, alors que la tendance haussière commençait, il se vendait à 1,7645 euro.
L’escalade des prix du carburant
Les deux augmentations de prix sont nettement plus importantes que celle du cours du pétrole. La semaine dernière, le baril de brent de la mer du Nord se vendait à 1,83 dollar, soit 1,5 dollar de plus que la semaine précédente.
Cette tendance à la hausse ne devrait pas s’inverser de sitôt, compte tenu de la crise actuelle au Moyen-Orient, qui pourrait même l’accélérer.
Il convient de mentionner que, suite à l’arrêt des opérations à prix coûtant, les prix du gazole et de l’essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies depuis mars 2023, et ce jusqu’à la fin de l’année, conformément à la demande du gouvernement. Cette mesure a été mise en place dans le but de protéger les consommateurs contre les fluctuations des prix du carburant.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.