Prix des carburants : remise prolongée après 31 juillet

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La remise au niveau du prix des carburants prolongée pour fin juillet

Même si le gouvernement a effectué une remise à la pompe comprise entre 15 et 18 centimes hors taxe le 1er avril dernier, le prix du litre du carburant ne cesse encore d’augmenter avec une hausse de 6.23 centimes par rapport à la première semaine de mai pour le litre de gazole et 6.35 centimes pour le litre de SP 95 si c’est 6.10 centimes pour le SP 95-E10. Face à cela, l’Etat a alors décidé de prolonger la date butoir de la remise qui était prévu pour le 31 juillet 2022 jusqu’au mois d’août en attendant de remplacer cette aide par une autre beaucoup plus ciblée en fonction des revenus du salarié et de l’usage du véhicule au niveau professionnel.

Une nouvelle mesure sur la remise à la pompe ?

L’annonce de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique datant du 5 mai a assuré que l’État était en train de travailler sur un dispositif plus ciblé qui va remplacer la remise du carburant, mais que cette aide va être prolongée si nécessaire.

Elle a indiqué qu’il n’était pas question de laisser la population sans solution face à cette hausse du prix du carburant et que la nouvelle mesure ciblerait surtout ceux qui en auront le plus besoins comme les gros rouleurs.

On est en train d’y travailler en ce moment et l’idée, c’est d’y arriver cet été

Elections législatives et pouvoir d’achat

En se basant sur le dernier compte rendu du Conseil des ministres, « le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie sera prolongé jusqu’à fin 2022 ». Une proposition qui fait partie de la liste des nouvelles mesures qui vont être prises par l’État dans le but de soutenir le pouvoir d’achat et qui va certainement être présentée lors des élections législatives, selon Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. Ce projet de loi va également inclure :

  • un chèque alimentaire d’une valeur comprise entre 50 et 60 euros ;
  • une indexation des pensions de retraite au niveau de l’inflation ;
  • une revalorisation des prestations sociales.

Notons que le pouvoir d’achat va au cœur du débat lors des prochaines élections législatives.

En parallèle, les oppositions comme la NUPES souhaite accroître le montant du SMIC à 1400 euros net et bloquer le prix des produits de première nécessité si le Rassemblement National veut réduire à tout prix la TVA à 5.5 % par rapport à l’énergie, voire l’éliminer définitivement sur 100 produits de première nécessité.