La question des pensions revient au premier plan en 2025, dans un contexte où l’inflation grignote le pouvoir d’achat et où les dépenses fixes pèsent lourdement sur les foyers. Pour les retraités isolés, la difficulté est d’autant plus présente : sans conjoint pour partager les charges, la moindre augmentation de prix impacte directement leur budget. À cela s’ajoutent les frais de santé, les coûts du logement et les inégalités territoriales, qui dessinent un paysage contrasté selon le lieu de résidence. Voici le montant idéal pour vivre seul à la retraite en 2025.
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Les besoins financiers d’un retraité solitaire
Déterminer le revenu idéal à la retraite implique de prendre en compte les charges incompressibles et le mode de vie souhaité.
Les factures d’électricité, d’eau, de gaz ou encore les assurances constituent une base incontournable. Les personnes propriétaires et libérées de leur crédit immobilier s’en sortent généralement mieux que les locataires, dont la charge locative reste conséquente.
À Paris ou dans les grandes métropoles, le coût de la vie peut être supérieur de près de 30 % par rapport à une zone rurale, accentuant encore les écarts.
En 2025, l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) s’élève à 1 034,28 euros par mois. Ce seuil minimal permet d’assurer la survie matérielle, mais il reste loin du revenu considéré comme convenable pour mener une existence équilibrée.
Selon plusieurs spécialistes, une pension comprise entre 1 500 et 2 000 euros assure un quotidien sans privations majeures. Pour davantage de confort, il faut viser environ 2 500 euros mensuels, tandis qu’un niveau de vie plus aisé suppose au moins 3 000 euros.
Un sondage révèle que beaucoup de Français estiment qu’un montant brut proche de 2 600 euros par mois constitue l’idéal pour vivre seul. De son côté, l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) chiffre le revenu nécessaire à 1 634 euros mensuels pour préserver une vie digne, en tenant compte des dispositifs sociaux destinés aux seniors.
Cet écart souligne la somme qu’il manque aux retraités chaque mois pour vivre décemment, une réalité qui varie selon la région et la situation immobilière.
| Niveau de revenu mensuel | Situation couverte | Observations |
|---|---|---|
| 1 034,28 € | Allocation Aspa | Minimum vital garanti |
| 1 500 – 2 000 € | Vie quotidienne équilibrée | Charges couvertes, loisirs limités |
| 2 500 € | Confort renforcé | Loisirs, voyages, épargne |
| 3 000 € et plus | Niveau de vie aisé | Mode de vie “haut de gamme” |
| 2 600 € (perçu comme idéal) | Revenu jugé convenable | Estimation majoritaire des Français |
| 1 634 € (Ires) | Vie digne | Appuyée par les aides sociales |
Anticiper le montant de sa pension
Pour préserver son niveau de vie après l’arrêt d’activité, les experts recommandent de viser 70 à 80 % de son dernier revenu net. Ainsi, une personne percevant 2 500 euros mensuels durant sa carrière devrait planifier une pension comprise entre 1 750 et 2 000 euros.
La progression continue des frais médicaux rend indispensable la constitution d’une réserve. Les mutuelles, les dépassements d’honoraires ou les soins non remboursés peuvent rapidement déséquilibrer un budget.
Les spécialistes préconisent donc de prévoir un matelas financier destiné aux dépenses imprévues, qu’il s’agisse d’interventions chirurgicales, d’équipements médicaux ou d’adaptations du logement liées à la perte d’autonomie.
Maman d’une petite fille, j’écris sur des sujets liés à la grande distribution, la finance, l’économie et l’investissement.