Voir le sommaire :
Les retraités, bien qu’épargnés par certaines cotisations professionnelles, voient une partie significative de leur pension amputée par des prélèvements obligatoires. En 2025, la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et d’autres contributions spécifiques pèseront lourdement sur leurs revenus, réduisant le montant net perçu chaque mois. Alors que les prix continuent de grimper, beaucoup s’interrogent sur ce qu’il leur restera réellement après ces prélèvements. L’impact de ces retenues est d’autant plus visible pour les petites pensions, où chaque euro compte. Pour comprendre cette réalité, intéressons-nous au cas concret d’un retraité vivant seul, touchant 1 800 euros brut par mois. Combien cette personne devra-t-elle payer et quel sera son revenu net final après impôts et contributions ? Voyons tout ce la ensemble.
Calcul détaillé des prélèvements sociaux
Les prélèvements sociaux sont appliqués directement à la source et représentent une charge importante pour les retraités. En 2025, le taux global applicable s’élève à 7,4 %, réparti comme suit :
- 6,6 % pour la CSG, qui constitue le principal prélèvement
- 0,5 % pour la CRDS, destinée à réduire la dette publique
- 0,3 % pour la CASA, qui finance des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées
Pour notre retraité type, ces prélèvements totalisent 1 598,40 euros par an, soit environ 133 euros par mois.
Ce montant vient directement réduire la pension brute, ramenant le revenu annuel net après prélèvements sociaux à 20 001,60 euros, soit un revenu mensuel net de 1 666 euros.
Voici un tableau récapitulatif des principales retenues sociales appliquées :
Type de prélèvement | Taux appliqué | Montant annuel prélevé (en €) |
---|---|---|
CSG | 6,6 % | 1 425,60 |
CRDS | 0,5 % | 108,00 |
CASA | 0,3 % | 64,80 |
Total | 7,4 % | 1 598,40 |
Ces contributions représentent une part importante des prélèvements sur les pensions de retraite. Elles sont calculées en fonction de la pension brute perçue, et leur taux varie selon la situation individuelle du contribuable, notamment en fonction de ses revenus totaux.
Sachez que le plafond maximal pour l’exonération totale de la CSG est de 12 817 euros pour une personne vivant seule et 19 660 euros pour un couple.
Une imposition sur le revenu modérée
À ces prélèvements sociaux s’ajoute l’impôt sur le revenu, qui est prélevé à la source depuis 2019. Cependant, pour les retraités, une partie de la CSG, soit 4,2 %, est déductible de la base imposable, réduisant ainsi le montant sur lequel est calculé l’impôt.
Pour notre retraité percevant 21 600 euros brut par an, cette déduction ramène le revenu imposable à 20 692 euros.
Ensuite, deux abattements sont appliqués. Le premier est une déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels, automatique pour les pensions de retraite.
Le second est un abattement spécifique réservé aux contribuables âgés de 65 ans ou plus. Après ces ajustements, la base imposable descend à 17 250 euros.
Sur ce montant, et en fonction du barème progressif en vigueur, ce retraité devra s’acquitter de seulement 78 euros d’impôt annuel, soit une charge fiscale modeste par rapport aux prélèvements sociaux.
Une pension nette réduite de 134 euros par mois
En définitive, les prélèvements sociaux constituent la charge principale pour ce profil, représentant 1 598 euros annuels, contre 78 euros seulement d’impôt sur le revenu.
Pour une pension brute de 1 800 euros par mois, le retraité perçoit un revenu net d’environ 1 666 euros mensuels, soit une diminution globale de 134 euros par mois par rapport à sa pension brute.
Ces chiffres illustrent l’importance des contributions sociales dans le calcul des revenus nets des retraités, mais aussi l’impact limité de l’impôt sur le revenu pour les pensions modestes.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.