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Les retraités français bénéficieront dès 2025 d’une revalorisation anticipée de leurs pensions. Initialement prévue pour juillet, cette hausse sera appliquée dès le 1ᵉʳ janvier, comme l’a annoncé Laurent Saint-Martin, ministre du Budget. Cette décision concerne les 17 millions de retraités du pays et vise à atténuer les effets de l’inflation, estimée à 1,8 %. La revalorisation de 0,9 %, bien qu’inférieure à l’inflation, apporte une amélioration du pouvoir d’achat. Un rattrapage complémentaire, prévu en juillet, s’adressera spécifiquement aux pensions modestes. Ces ajustements présentent des effets variés selon la nature et le montant des pensions, reflétant les disparités entre les retraités. On vous détaille quel sera le montant de l’augmentation de la pension de retraite en 2025.
Une revalorisation en deux temps pour les revenus modestes
Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, tous les retraités bénéficieront d’une augmentation de 0,9 % sur leur pension de base.
Cependant, pour les pensions nettes inférieures à 1 426,67 euros par mois, un second ajustement interviendra le 1ᵉʳ juillet.
Ce rattrapage permettra d’atteindre une hausse cumulative de 1,8 %, correspondant à l’inflation annuelle.
Prenons l’exemple d’un retraité percevant une pension nette de 1400 euros, répartie entre 950 euros de retraite de base et 450 euros de complémentaire.
La revalorisation de 0,9 % en janvier se traduit par un gain mensuel de 8,82 euros sur la retraite de base, soit 105,84 euros sur l’année.
En juillet, un rattrapage sera appliqué pour les six premiers mois, ajoutant à nouveau 105,84 euros. Ainsi, ce retraité verra sa pension augmenter de 211,68 euros sur l’ensemble de l’année 2025, soit un supplément de 17,64 euros chaque mois.
Si vous votre pension n’a pas été augmenté en octobre, sachez que plusieurs raisons sont en causes comme des plafonds de pension de base et de pension complémentaire ou encore le nombre de trimestre cotisée inferieurs à 120 durant votre carrière.
Des impacts variables selon les pensions
L’effet des revalorisations diffère selon la répartition entre retraite de base et retraite complémentaire.
Pour un retraité avec une pension totale de 1 400 euros dont la retraite de base représente 1 372 euros, l’augmentation dès janvier atteindra 24,7 euros par mois, soit un total de 296,4 euros pour l’année.
En revanche, pour une pension plus élevée de 2 800 euros divisée également entre retraite de base et complémentaire, la hausse de 0,9 % n’affectera que la part de la retraite de base.
Cela se traduit par un gain mensuel de 12,6 euros, soit 151,2 euros sur l’année. Ces disparités soulignent le poids prépondérant de la retraite de base dans l’ajustement global des pensions.
Répartition des augmentations prévues :
Montant total de la pension (euros) | Part de retraite de base (euros) | Part de retraite complémentaire (euros) | Augmentation mensuelle (euros) | Augmentation annuelle (euros) |
---|---|---|---|---|
1 400 | 950 | 450 | 17,64 | 211,68 |
1 400 | 1 372 | 28 | 24,7 | 296,4 |
2 800 | 1 400 | 1 400 | 12,6 | 151,2 |
2 800 | 2 744 | 56 | 24,7 | 296,4 |
Une stratégie axée sur les pensions modestes
Ce mécanisme de revalorisation vise à préserver les retraites modestes face à la hausse des prix.
Les pensions inférieures au Smic bénéficieront d’une prise en compte intégrale de l’inflation grâce au rattrapage de juillet.
Pour les pensions plus élevées, l’impact sera plus limité, reflétant un arbitrage budgétaire en faveur des foyers les plus vulnérables.
Les retraités aux revenus modestes profiteront ainsi d’une meilleure protection contre l’inflation de leur pouvoir d’achat.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.