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Alors que la France cherche désespérément de nouvelles recettes pour redresser ses finances, une proposition inattendue pourrait apporter un soulagement sur le portefeuille des étudiants. En 2025, près de 1,7 million de jeunes pourraient économiser 103 euros, un montant non négligeable dans un contexte de précarité grandissante. La taxe en question, la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), pourrait tout simplement disparaître. Cette mesure, soutenue par une partie des députés, arrive comme une lueur d’espoir. Mais derrière cette potentielle bonne nouvelle, des débats intenses agitent déjà l’Assemblée. Nous analysons cette taxe qui pourrait disparaitre en 2025 et ses conséquences pour tous les étudiants.
Une taxe qui pèse sur les budgets étudiants
La CVEC est un prélèvement obligatoire depuis 2018, et elle n’a cessé d’augmenter. Le Crous, organisme en charge de sa collecte, utilise les fonds pour financer des projets variés :
- accès à des soins médicaux
- actions sociales
- soutien psychologique
- initiatives culturelles
Cela représente un enjeu majeur pour de nombreux jeunes, pour qui cette taxe s’ajoute à des frais déjà conséquents liés au logement, aux transports ou aux fournitures scolaires.
L’idée de sa suppression, portée par des députés socialistes et écologistes, repose sur une volonté de soutenir les étudiants.
En 2023, une première tentative avait déjà été faite pour abolir cette contribution, mais elle avait été rejetée par Élisabeth Borne. Cette année, le contexte semble plus favorable, même si des réticences persistent.
Les étudiants peuvent bénéficier de certaines aides lors de leur rentrée scolaire afin de les soutenir dans toutes leurs dépenses.
Une proposition divisée : entre soutien et inquiétude
Certains élus estiment que la suppression de la CVEC aurait des conséquences graves pour la communauté étudiante.
Le député centriste Charles de Courson souligne que la contribution permet de financer des services essentiels, en particulier pour les étudiants les plus précaires. Sans cet apport, les actions sanitaires et sociales pourraient être mises en péril.
D’autres s’inquiètent du manque de solutions de remplacement adéquates pour compenser ce manque à gagner.
Les députés favorables à cette mesure proposent une alternative : pour combler le vide laissé par la disparition de la CVEC, ils suggèrent d’augmenter les taxes sur le tabac. L’objectif serait de maintenir les ressources nécessaires sans alourdir le fardeau des étudiants.
Montants en jeu
Voici un aperçu des recettes générées par la CVEC ces dernières années :
Année universitaire | Montant de la CVEC (en euros) | Étudiants concernés (en millions) | Recettes pour le Crous (en millions d’euros) |
---|---|---|---|
2021-2022 | 92 | 1,6 | 147,2 |
2022-2023 | 95 | 1,65 | 156,75 |
2023-2024 | 100 | 1,7 | 170 |
2024-2025 | 104 | 1,7 | 176,8 |
L’annonce de cette possible suppression suscite de nombreux espoirs, mais elle reste suspendue aux discussions parlementaires.
Si le Parlement et le gouvernement donnent leur aval, cette mesure pourrait révolutionner la rentrée universitaire 2025.
Cependant, le sujet divise, et les débats risquent d’être houleux, le sort de la CVEC sera déterminant pour la qualité de vie des étudiants, et sa suppression pourrait marquer un tournant pour l’organisation des services qui leur sont proposés.
L’évolution de cette proposition sera donc scrutée de près car entre les partisans d’une suppression et ceux qui s’en inquiètent, une chose est sûre : les conséquences de cette décision seront lourdes de sens pour l’ensemble de la communauté étudiante.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.