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Le report de la revalorisation des pensions de retraite au 1er juillet 2025 va peser lourd dans les finances des retraités français. Initialement prévue pour janvier, cette augmentation, qui permet de compenser l’inflation, sera décalée de six mois, impactant des millions de pensionnés. Derrière cette décision, le gouvernement cherche à alléger le poids des dépenses sociales, mais les retraités, eux, subiront directement les conséquences de ce choix. Pour certains, cette mesure entraînera un manque à gagner de plus de 150 €, un montant loin d’être négligeable dans un contexte de hausse des prix. Qu’il s’agisse des pensions modestes ou plus élevées, tous seront touchés. Alors, quel sera l’impact réel sur les revenus des retraités en 2025 ?
Report de la revalorisation des pensions : conséquences
La revalorisation des pensions de retraite, calculée en fonction de l’inflation, intervient traditionnellement au 1er janvier.
Ce mécanisme a pour objectif de compenser l’inflation et donc la baisse pouvoir du d’achat due à la hausse des prix.
En repoussant la date de revalorisation des retraites au 1er juillet 2025, le gouvernement cherche à réaliser des économies importantes.
Pour les retraités, cela se traduit par un manque à gagner direct sur une période de six mois.
L’impact financier de ce décalage varie selon le montant de la pension perçue et si l’augmentation attendue est de 1,8 %, comme le prévoient les estimations actuelles, les retraités devront attendre six mois pour bénéficier de cet ajustement.
Pendant cette période, leurs revenus resteront donc inchangés, alors que les prix continueront d’augmenter.
Des pertes qui peuvent dépasser les 150 €
Le manque à gagner pour chaque retraité dépend directement du montant de sa pension de base. Pour un retraité touchant 1 400 € par mois, avec une pension de base de 980 €, le report entraînera une perte de 17,64 € par mois, soit 105,84 € pour la période de six mois.
Les pertes augmentent pour les pensions plus élevées, ansi, un retraité percevant 2 300 € par mois, dont la pension de base s’élève à 1 150 €, perdra 20,70 € par mois, soit un total de 124,20 € sur six mois.
Pour les retraités dont les revenus sont plus conséquents, le manque à gagner sera également plus important. Par exemple, un retraité touchant 4 000 € mensuels, avec une pension de base de 1 440 €, perdra environ 25,92 € par mois, soit 155,52 € en six mois.
Cependant, aucun retraité ne perdra plus de 200 €, en raison du plafonnement de la pension de base, qui ne peut dépasser 1 932 € brut par mois en 2024.
Voici un tableau récapitulatif des pertes selon les revenus :
| Revenu net mensuel | Pension de base | Perte mensuelle | Perte totale (6 mois) |
|---|---|---|---|
| 1 400 € | 980 € | 17,64 € | 105,84 € |
| 2 300 € | 1 150 € | 20,70 € | 124,20 € |
| 4 000 € | 1 440 € | 25,92 € | 155,52 € |
Cette perte de revenus, bien qu’inférieure à 200 € pour tous les retraités, reste significative pour beaucoup d’entre eux, en particulier ceux disposant des pensions les plus modestes.
À combien s’élèvent les pertes pour les retraités en 2025 ?
En fonction du montant de la pension de base, le report de la revalorisation aura des répercussions plus ou moins importantes sur les retraités. Voici les principales conséquences de cette mesure :
- Une revalorisation décalée de six mois, jusqu’au 1er juillet 2025.
- Un manque à gagner global qui pourrait dépasser 150 € pour certains retraités.
- Un impact sur près de 15 millions de retraités du régime général et des régimes alignés.
- Des pertes comprises entre 100 € et 155 € pour la majorité des retraités.
- Une revalorisation des pensions de base estimée à 1,8 % en 2025.
Cette mesure soulève des interrogations quant au maintien du pouvoir d’achat des retraités, notamment ceux du régime général, dans un contexte économique marqué par l’inflation. Si les économies réalisées par l’État sont réelles, les retraités, eux, devront s’adapter à cette nouvelle donne financière.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.