Impact des nouvelles réglementations sur les grossistes et producteurs de CBD

Fleur de CBD
La réglementation du CBD et son impact sur les producteurs et les grossistes

De nouvelles réglementations peu reluisantes prennent effet dans le domaine du CBD. Cette nouvelle décourage plusieurs producteurs et grossistes. Cependant, malgré la situation actuelle, les boutiques de CBD ne cessent de voir le jour. Et pour cause, le CBD présente d’énormes avantages. Le secteur est en en pleine expansion. En réalité, il suffit de connaître et de respecter les lois en vigueur dans la zone dans laquelle vous êtes et le tour est joué !

Les boutiques de vente de CBD vont-elles arrêter ?

Récemment, le gouvernement français a à travers un arrêté, interdit la vente de feuilles de chanvre ainsi que des fleurs. En effet, en décembre 2021, plus précisément le 31, un arrêté a été publié. Lorsqu’on lit cet arrêté, on constate que L’État interdit aussi bien la consommation que la vente des fleurs et feuilles de cannabis. Toutefois, l’importation, la culture ou l’importation ainsi que l’usage industriel et commercial des diverses variétés de Sativa L, sont autorisés.

Oui, mais il y a une condition : la fleur ou plante de cannabis ne doit pas avoir une teneur allant au-delà de 0.3% de THC (substance psychoactive présente dans le cannabis). Autrefois, le taux minimum autorisé était de 0.2%. Il est important de noter ce changement si vous voulez vous lancer dans le business du CBD.

En réalité, le CBD n’est pas interdit à la vente. Il peut être produit et vendu, mais pas fumé. De plus, les shops CBD ne sont plus autorisés à vendre les tisanes réalisées avec les fleurs brutes ainsi que le chanvre même. Le problème ici est que les fleurs et tisanes représentent plus de 50% de ce que vendent les boutiques.

Mais, vont-elles pour autant fermer ? A priori, non. Les boutiques de CBD ne vont pas arrêter de fonctionner. Il faudra se réadapter et se tourner vers les huiles de CBD et les produits cosmétiques à base de CBD, seuls produits autorisés à être vendus. De ce fait, l’achat de CBD en gros est possible si vous prévoyez de vous lancer dans le business du CBD.

Comment les acteurs du domaine réagissent-ils face à ladite interdiction ?

L’interdiction de la vente des fleurs et feuilles de cannabis n’est pas bien comprise par beaucoup d’acteurs du domaine. Ce qui a pour conséquence directe que nombreuses sont les boutiques qui continuent de commercialiser les feuilles.

Le syndicat professionnel du cannabis ou chanvre compte déposer un recours devant le conseil d’État. Le but visé est l’étude de la validité de l’arrêté du 31 décembre. Ne va-t-il pas à l’encontre du droit européen ? Le domaine du CBD est très menacé, alors qu’il génère énormément d’emplois. Les professionnels du domaine espèrent que leurs cris iront jusqu’au gouvernement et qu’ils auront gain de cause. Gain de cause obtenu, car ledit arrêté qui interdisait la vente des fleurs et feuilles de chanvre, a été suspendu !

Alors oui, vous pouvez vous lancer dans le business du CBD. Cette molécule est différente du THC. Elle n’est pas psychoactive et donc pas addictive. Si elle est aussi appelée cannabis thérapeutique, c’est parce qu’elle a de nombreux bienfaits sur la santé. Le secteur est très porteur, repérez un bon fournisseur et lancez-vous. Les fournisseurs sont souvent des grossistes. Acheter chez un grossiste présente d’innombrables avantages dont le plus important est : la rentabilité.

Le conseil d’état a suspendu l’arrêté : bonne nouvelle !

A la suite d’une audience qui s’est déroulée le 14 janvier 2022, l’arrêté qui interdit la commercialisation des feuilles et fleurs de CBD est suspendu. Les grossistes et producteurs de CBD, ainsi que tous les autres professionnels du secteur gagnent ainsi une bataille.

Même si cette suspension est provisoire, elle est le signe d’un dénouement en faveur d’un assouplissement des règles. Il faut noter qu’en plus, l’État doit verser de l’argent à hauteur de 1000 € aux professionnels du domaine qui ont entrepris de déposer le 3 janvier, un « référé-liberté ».

Le conseil d’État a affirmé lors de l’audience publique que les fleurs Sativa L qui contiennent du THC à hauteur de 0.3% ne représente aucun danger à la consommation. Du moins pas jusqu’au point où une interdiction absolue devrait intervenir. Les professionnels ainsi que toutes les personnes qui se sentent concernées, attendent le dénouement final qui normalement, devraient être leur faveur.