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Dans une ère où la préservation de notre planète devient une urgence, le tourisme durable émerge comme une réponse éthique et nécessaire. Ce concept, bien plus qu’une simple tendance, représente une révolution dans notre manière de voyager, de découvrir le monde et d’interagir avec ses cultures et ses écosystèmes. Ce n’est pas seulement une alternative : il est une voie vers un avenir où voyager rime avec respect et harmonie avec notre environnement. Dans cet article, nous allons explorer ensemble les différentes facettes du tourisme durable.
Qu’est-ce que le tourisme durable ?
Le tourisme durable, né de l’Agenda 21 en 1992, vise à harmoniser le développement touristique avec la protection de l’environnement, le respect social et le bénéfice économique local.
Il s’inscrit dans une démarche de développement durable, en intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement, telles que l’utilisation de moyens de transport écologiques, la réduction des déchets, et la préservation des écosystèmes locaux.
Il implique également un respect profond des traditions culturelles et des modes de vie locaux, tout en contribuant économiquement aux communautés visitées.
Le tourisme durable implique divers acteurs, allant du touriste individuel aux communautés locales, en passant par les organisations non gouvernementales (ONG) et les entreprises touristiques. Chaque acteur joue un rôle crucial dans la promotion et la mise en œuvre de pratiques touristiques durables.
Néanmoins, les entreprises touristiques ont un rôle central dans l’adoption du tourisme engagé et responsable, à l’instar de l’agence Wagram Voyages, qui établit des partenariats avec des acteurs comme EcoTree, œuvrant pour la reforestation en France.
Les différentes formes de tourisme durable
Le tourisme durable se manifeste sous diverses formes :
- L’écotourisme : Cette forme de tourisme se concentre sur la découverte et la préservation de la nature. Les voyages écotouristiques sont conçus pour minimiser l’impact sur l’environnement et contribuer à la protection de la biodiversité.
- Le tourisme social : Il vise à rendre les voyages accessibles à tous, y compris à ceux qui, pour des raisons économiques ou autres, ne peuvent généralement pas se permettre de voyager.
- Le tourisme éthique : Dans cette approche, une partie du coût du séjour est directement investie dans le développement local, en particulier dans les pays du Sud. Ce type de tourisme favorise un échange équitable entre le voyageur et la communauté d’accueil.
- Le slow tourisme : Cette forme de tourisme prône une approche plus lente et réfléchie du voyage. Elle encourage les voyageurs à prendre leur temps, à utiliser des moyens de transport plus lents, à interagir avec les habitants locaux, et à s’immerger dans la culture locale.
- Le tourisme solidaire : Ce type de tourisme met l’accent sur le soutien aux communautés locales. Il implique souvent des séjours dans des communautés où les voyageurs peuvent participer à des projets de développement ou à des activités qui bénéficient directement aux habitants locaux.
État des lieux et perspectives
En 2019, le nombre de déplacements internationaux a atteint 1,5 milliard, et on prévoit 1,8 milliard de voyageurs internationaux d’ici 2030. Cette croissance pose des défis significatifs en termes d’impact environnemental, le tourisme représentant 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
En France, la situation est encourageante : 64% des Français se déclarent concernés par le tourisme durable, et environ deux tiers prennent en compte les critères de tourisme durable lors du choix de leurs vacances.
Cela montre une tendance croissante à intégrer les enjeux de l’écotourisme dans les pratiques touristiques. Une tendance qui, au même titre que de produire ses aliments ou de passer au zéro déchet, s’inscrit dans les choses que l’on fait plus souvent depuis la crise sanitaire.
Cependant, le tourisme durable n’est pas sans défis. Bien qu’il réponde à une demande croissante du public et à un enjeu de protection de l’environnement, il existe toujours un impact environnemental associé à chaque voyage.
La question de la viabilité à long terme du tourisme de masse reste un sujet de préoccupation majeure, nécessitant une réflexion continue sur les pratiques touristiques et leur impact sur l’environnement et les communautés locales.
Les labels et certifications
Dans le paysage du tourisme durable, les labels et certifications tiennent une place prépondérante, offrant aux consommateurs des repères fiables pour des choix respectueux de l’environnement. Ces distinctions assurent que les services et produits touristiques respectent des normes élevées de durabilité, couvrant les aspects environnementaux, sociaux et économiques.
L’Écolabel Européen, par exemple, est un gage de performance environnementale pour les hébergements touristiques, évaluant la gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets et l’utilisation de substances chimiques.
La Clé Verte, un label international pour les hébergements touristiques et les restaurants, se concentre sur une approche environnementale performante, incluant également l’entretien écologique et l’éducation à l’environnement.
Des labels spécifiques, tels que Hôtels au Naturel, sont conçus pour les hôtels situés dans ou près des parcs naturels, mettant l’accent sur l’intégration harmonieuse dans l’environnement et la promotion des valeurs écologiques.
Green Globe, une certification internationale pour l’industrie du voyage et du tourisme, couvre la gestion durable, les performances sociales/économiques, le patrimoine culturel et la protection de l’environnement.
Les Gîtes Panda, en partenariat avec le WWF, sont attribués aux gîtes situés dans les parcs nationaux et régionaux français, garantissant le respect de l’environnement et la découverte de la nature. Ecogîte, quant à lui, certifie les gîtes qui adoptent des pratiques écologiques dans la construction et la gestion de leur établissement.
Le label NF Environnement Sites de Visite est destiné aux sites touristiques et garantit une gestion environnementale de qualité. La certification ISO 20121, spécifique aux événements, concerne la gestion durable des événements, y compris les festivals.
Il existe aussi des labels spécifiques à certains types de destinations, comme Le Flocon Vert pour les stations de ski, L’Ecolabel Pavillon Bleu pour les communes balnéaires et ports de plaisance, et le label Station Verte pour les destinations nature.
Ces labels et certifications ne sont pas seulement des outils de marketing, mais des engagements concrets pour un tourisme plus respectueux de l’environnement, des cultures locales et de l’économie des communautés d’accueil.
Ils orientent les choix des consommateurs vers des options plus durables et responsables, jouant un rôle crucial dans la promotion d’un tourisme respectueux et engagé.
Maman d’une petite fille, j’écris sur des sujets liés à la grande distribution, la finance, l’économie et l’investissement.