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À partir du 1er septembre 2023, les retraités qui choisissent de poursuivre une activité professionnelle auront la possibilité de bénéficier d’une seconde pension de retraite basée uniquement sur les périodes de cotisation. L’attribution de cette nouvelle pension se base sur divers critères que nous allons vous détailler aujourd’hui.
Cumul emploi-retraite : mise en place d’une nouvelle pension de retraite
L’une des nouvelles dispositions introduites par la réforme des retraites et ses décrets d’application apporte une innovation significative et va profiter à des milliers de retraités actifs.
En effet, à compter du 1er octobre 2023, un retraité qui souhaite retourner travailler aura la possibilité de percevoir simultanément la totalité de ses pensions de retraite, calculées en fonction de ses 42 années (bientôt 43 années) de carrière professionnelle, ainsi qu’une seconde pension de retraite évaluée en considérant ses droits acquis grâce à une reprise ou à une poursuite d’activité.
En d’autres termes, il s’agit là d’un progrès notable, car les cotisations qui étaient traditionnellement prélevées des nouveaux revenus professionnels (similairement à celles prélevées pour tout actif) et qui étaient auparavant sans effet, vont dorénavant engendrer de nouveaux droits à la retraite et générer une nouvelle pension.
Cumul emploi-retraite : conditions et mode de calcul de cette deuxième pension
Dans le but d’apporter un soutien supplémentaire aux retraités disposant d’une pension minimale, une nouvelle possibilité s’ouvre donc pour ceux qui reçoivent à la fois une pension de retraite et des revenus issus d’une activité professionnelle. En effet, ces individus pourront bientôt accéder à des droits complémentaires liés à l’exercice de leur activité.
Les conditions à remplir pour bénéficier du cumul
Il faut savoir que le processus de calcul, de liquidation et de versement de cette nouvelle pension est identique à celui de la première pension de retraite. En premier lieu, pour cumuler une pension de retraite avec des revenus professionnels, il convient de respecter les conditions suivantes :
- Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite ;
- Avoir liquidé l’intégralité des pensions de base et complémentaires ;
- Pouvoir prouver une carrière complète ou avoir atteint l’âge du taux plein (67 ans).
Important : il faut souligner que les travailleurs indépendants et les professionnels exerçant en tant que libéraux ne sont pas soumis à la période d’attente requise pour reprendre leur activité, contrairement aux salariés qui reprennent une activité professionnelle auprès de leur dernier employeur.
Comment se calcule la nouvelle pension ?
Le calcul de cette pension additionnelle implique d’inclure les périodes pendant lesquelles l’assuré a cotisé en lien avec son activité professionnelle à partir du 1er janvier 2023.
Bon à savoir : un plafond est établi pour cette pension additionnelle, et son montant ne peut excéder 5 % de la somme annuelle du plafond de la sécurité sociale. En 2023, ce plafond s’établit donc à 2 199,60 € par an (équivalent à 183,30 € par mois).
De même, cette pension est octroyée au taux plein, signifiant que son montant ne sera pas réduit en fonction du nombre de trimestres d’assurance retraite non acquis. Toutefois, il convient de noter qu’elle ne donnera pas lieu à une augmentation, un complément ou des avantages supplémentaires.
Par ailleurs, le décret du 10 août 2023 précise que le salaire utilisé comme base de calcul pour cette nouvelle pension est le « salaire mensuel moyen associé aux cotisations permettant la validation d’au moins un trimestre d’assurance ».
Après plusieurs années dans le commerce, j’ai changé d’orientation pour devenir rédactrice spécialisée dans tout ce qui touche aux seniors et aux aides de l’état. Vous découvrirez sur ce site mes articles liés aux retraites, aux allocations familiales, chèques et indemnités ou encore des actualités en lien avec les économies des Français.