Budget 2015 : la France reçoit une lettre de Bruxelles

Chaque fin d’année, les différents pays d’Europe doivent rendre à Bruxelles, des prévisions budgétaires pour l’année suivante. Le budget prévisionnel 2015 de la France à fait beaucoup parler ces dernières semaines, et pour cause, François Hollande annonçait faire une économie de 21 milliards d’euros, ce qui ne satisfait pas entièrement Bruxelles.

La France reçoit une lettre de Bruxelles

La France et quatre autres pays, à savoir l’Italie, l’Autriche la Slovénie et Malte, ont reçus une lettre de la part de Bruxelles, concernant la remise du budget prévisionnel 2015.
Si ces pays ont été contactés de cette manière, c’est parce que la prévision du budget, n’est pas à la hauteur des attentes de Bruxelles, qui espère faire de nouveaux évoluer les réformes mises en place, et donc les économies.

L’Italie à pris la décision de rendre public cette lettre, dans un grand quotidien national, et la France somme François Hollande de faire de même. Ce dernier c’est exprimé et a estimé que la publication de cette lettre n’en valait pas la peine, puisque les économies prévues par la France, ne seront pas revus à la hausse pour 2015.
Il estime devoir avoir eu un dialogue constructif avec la Commission européenne, et vouloir faire des efforts pour réduire le déficit structurel, en cherchant de nouveaux moyens, et en retravaillant la manière de dépenser les fonds.

Le cas de la France reste sensible

Comme prévu lors de la diffusion de ces résultats, la France inquiète particulièrement la Commission Européenne, puisque son budget prévisionnel n’atteint pas les résultats attendus.
Malgrè une annonce d’économie de 21 milliards d’euros, faites grâce à de nombreuses réformes concernant par exemple la sécurité sociale, ou encore l’emploi, la France aura un déficit budgétaire de 4,3% du PIB, contre les 3% attendus.

De plus, les réformes pour montrer des efforts structurels ne sont pas atteints, puisque la France n’est qu’à 0.2%, contre les 0.8% attendus.

Ce pays inquiète donc fortement Bruxelles, et a donc envoyé cette lettre. Mais pas d’inquiétude pour le Président de la république, qui estime qu’avec un dialogue posé et des nouvelles mises en place structurelles, la France ne poussera pas les économies au delà du montant annoncé.