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Partir en vacances reste un luxe inaccessible pour de nombreux foyers modestes. Pourtant, la Caisse d’Allocations familiales propose une aide financière peu connue du grand public : l’Aide aux vacances familiales (AVF). Elle permet, sous conditions, de financer jusqu’à 600 euros d’un séjour en famille dans une structure agréée. Délivrée sans formalité à accomplir par l’allocataire, cette aide constitue un véritable levier pour sortir du quotidien, à condition d’en comprendre les mécanismes et d’en respecter les modalités. Sans plus tarder, découvrez comment facilement obtenir les 600 euros de la CAF pour vos vacances !
Qui peut prétendre à l’aide aux vacances familiales de la CAF ?
L’attribution de l’AVF repose sur trois critères cumulatifs fixés par la CAF :
- Être allocataire de la CAF, avec au moins une prestation perçue au mois de janvier 2025.
- Présenter un quotient familial inférieur ou égal à 900 euros au cours de ce même mois.
- Avoir à charge au moins un enfant né entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2025.
Lorsque ces conditions sont réunies, la CAF adresse automatiquement une notification de droit à l’allocataire, disponible dans l’espace personnel sur caf.fr ou via l’application mobile. En l’absence de courrier dans la rubrique dédiée, l’absence de notification équivaut à une inéligibilité pour l’année en cours.
Cette aide fait partie des 11 aides que vous pouvez obtenir pour vos vacances d’été, souvent méconnues mais pourtant accessibles sous certaines conditions.
L’aide est mobilisable uniquement pour des séjours réalisés pendant les périodes de vacances scolaires, entre le 6 janvier 2025 et le 4 janvier 2026, et uniquement dans des structures affiliées au réseau Vacaf. Campings, villages vacances, centres familiaux… la diversité des destinations labellisées couvre une large partie du territoire.
Montant de l’aide : comment bénéficier du plafond maximal de 600 € ?
Le montant accordé varie en fonction du quotient familial, selon un barème progressif défini par la CAF. Pour obtenir l’aide maximale, deux conditions doivent être remplies : un quotient familial égal ou inférieur à 400 euros, et une réservation d’au moins 667 euros dans un établissement agréé Vacaf. Dans ce cas, 90 % du séjour sont pris en charge, dans la limite de 600 euros.
Plus le quotient familial augmente, plus le taux de participation baisse. Le tableau suivant synthétise les différents niveaux de prise en charge selon les tranches définies par la CAF :
| Quotient familial | Taux de prise en charge | Aide maximale |
|---|---|---|
| ≤ 400 € | 90 % | 600 € |
| 401 € à 600 € | 80 % | 600 € |
| 601 € à 750 € | 70 % | 450 € |
| 751 € à 900 € | 60 % | 350 € |
L’aide n’est jamais versée à l’allocataire. Elle est directement transmise à l’organisme de vacances, qui applique une déduction immédiate sur le montant total du séjour. L’usager ne règle donc que le reste à charge, après versement d’un acompte pour confirmer sa réservation.
Réserver un séjour pris en charge par l’AVF : mode d’emploi
Une fois la notification reçue, l’allocataire doit impérativement consulter le site vacaf.org pour accéder à la liste actualisée des structures partenaires.
Il convient ensuite de sélectionner un hébergement agréé (qu’il s’agisse d’un centre en bord de mer, d’un village de montagne ou d’une résidence à la campagne) et de préciser, au moment de la réservation, son numéro d’allocataire ainsi que son statut de bénéficiaire AVF.
Un premier versement, correspondant aux arrhes, est exigé pour valider la réservation. Le reste du coût, après application de la déduction Vacaf, devra être réglé avant le départ. Selon les départements, la durée du séjour pris en charge peut varier entre 4 et 14 nuits.
À noter : certaines CAF, comme celle d’Ille-et-Vilaine, limitent l’aide à une année sur deux, ce qui impose un roulement annuel pour les foyers concernés.
Les séjours doivent impérativement respecter les dates fixées par le calendrier scolaire, et se dérouler dans des établissements dûment reconnus par le dispositif Vacaf. Le non-respect de ces conditions peut entraîner le refus de prise en charge.
Maman d’une petite fille, j’écris sur des sujets liés à la grande distribution, la finance, l’économie et l’investissement.