Annoncée comme une véritable rupture technologique , bien plus qu’une simple amélioration, la 5G est censée révolutionner des secteurs fondamentaux comme la santé, les transports, l’énergie . Avantage indéniable pour toutes les économies développées, son déploiement fait l’objet de questions et de problématiques au cœur du débat économique.
Les USA méfiants des risques sécuritaires que représente la 5G semble vouloir en priver la Chine qu’ils accusent d’espionnage via l’entreprise Huawei..
Quel rôle pour l’union européenne dans cette bataille sur la 5G ?
Véritable révolution technologique, la 5G représenterait 22,5 milliards d’euros des recettes mondiales en 2025. Selon la Commission européenne, elle sera même à l’avenir « l’épine dorsale de nos sociétés et de nos économies« .
Des opérations chirurgicales réalisées avec l’aide de robots contrôlés à distance,comme ça a été le cas dernièrement pour une opération en direct du mobile world congress, des voitures autonomes, des téléchargements ultra rapides , toutes ces évolutions seront possibles avec le déploiement de la 5G qui n’est pas terminé.
Sauf que les risques des cyberattaques semblent être pris très au sérieux par la commission européenne , entre les conséquences que de tels attaques pourrait avoir par exemple sur nos démocraties, nos économies, si Trump a désigné sans détour la Chine comme son ennemi sur le sujet, Andrus Ainsi le vice président de la commission européenne a lui aussi exprimé ses doutes envers la Chine et Huawei en rappelant que pour l’instant aucun fournisseur n’était banni.
La Commission a présenté sa recommandation en la matière après l’accord du Conseil européen sur une action concertée le 22 mars. Sa recommandation s’échelonne en plusieurs étapes au niveau national et au niveau de l’UE.
Souvent critiquée l’union européenne semble déterminer à se doter des instruments législatifs à même de maîtriser les risques et objectifs de la 5G, a cet effet elle mène une évaluation nationale des risques liés aux infrastructures des réseaux 5G d’ici fin juin 2019 pour la transmettre à la Commission et à l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) au plus tard le 15 juillet 2019. Afin de se prémunir au maximum des risques inhérents a cette technologie, les états membres sont tenus de prendre en compte les risques techniques liés au comportement des fournisseurs, y compris des pays tiers pour pouvoir s’ adapter a partir de cette analyse et en tirer les conséquences pour les fournisseurs de réseau et, si nécessaire, introduire de nouvelles conditions d’octroi de droits d’utilisation des radiofréquences en 5G.
Ils seront en mesure « d’exclure de leurs marchés, pour des raisons de sécurité nationale, des entreprises qui ne respectent pas leurs normes et leur législation« .
Murielle est une française expatriée en Allemagne pour raisons professionnelles. Elle travaille indirectement auprès de la banque centrale européenne à travers diverses missions de son employeur. Murielle propose sur magazine-economie.fr, des actualités liées à l’économie européenne.