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La revalorisation des retraites, prévue pour janvier 2025, pourrait bien être repoussée, laissant de nombreux retraités dans l’incertitude. Alors que la hausse annuelle des pensions devait venir soulager le pouvoir d’achat des seniors, le gouvernement envisage de la différer au mois de juillet. Dans ce contexte tendu, un projet d’exception pour les petites retraites est en discussion, mais la situation reste complexe. Les bénéficiaires de pensions modestes pourraient recevoir un versement rétroactif, en une seule fois, couvrant les six premiers mois de l’année. Ce report suscite des inquiétudes et des questions parmi les retraités qui redoutent une perte de revenus au quotidien. Que cache réellement cette décision, et quelles conséquences pour les pensions les plus fragiles ? Nou faisons un point sur la hausse des petites retraites en 2025 et ses modalités d’applications.
Report de la hausse des pensions
Le projet de report de la revalorisation annuelle des retraites de janvier à juillet 2025 suscite des inquiétudes.
Bien que le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, ait manifesté sa volonté de protéger les petites retraites, la mesure reste floue.
Selon les estimations, ce seuil pourrait être fixé à 1 200 euros ou, dans certaines projections, à 1 400 euros voire 1 600 euros.
Lors de son audition au Sénat le 6 novembre, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), Renaud Villard, a partagé des précisions sur l’opérationnalité de cette éventuelle hausse différenciée.
D’après lui, si le gouvernement décidait d’un maintien partiel de la hausse pour les plus faibles pensions, il serait difficile de l’appliquer dès janvier.
La solution envisagée serait donc de procéder à un versement rétroactif en juillet, couvrant les six premiers mois de l’année.
Revalorisation en deux temps impossible
L’Assurance retraite fait face à un obstacle majeur : organiser une revalorisation dès janvier pour une partie des retraités nécessiterait un processus logistique complexe, incluant la collecte des montants de retraite de chaque régime et le calcul individuel du taux de revalorisation.
Selon la CNAV, ce procédé est trop lourd pour permettre une application en début d’année. En revanche, un unique versement rétroactif en juillet, regroupant la hausse des six premiers mois pour les petites retraites, semble réalisable.
Coût de 500 millions d’euros
Pour Bercy, le maintien de la hausse de janvier pour les petites retraites représenterait une perte de 500 millions d’euros.
Ce montant correspondrait à environ 10 à 15 % des économies de 4 milliards d’euros attendues grâce au report.
Ce maintien partiel semble ainsi moins pénalisant pour les finances publiques.
Cependant, pour éviter les disparités entre les retraités proches du seuil envisagé, la CNAV suggère un mécanisme de lissage permettant de limiter les écarts de traitement.
Conséquences attendues pour les retraités
Pour les retraités aux faibles pensions, cette mesure pourrait se traduire par :
- Une hausse effective en juillet 2025, avec un versement rétroactif des six premiers mois de l’année
- Un paiement exceptionnel en juillet, cumulant le rattrapage de la hausse prévue depuis janvier
- Un seuil de revalorisation possiblement fixé à 1 200 euros, selon le cadre législatif à venir
- Un mécanisme de lissage pour atténuer les effets de seuil entre les pensions légèrement en dessous et au-dessus du seuil défini
L’incertitude persiste autour de cette revalorisation différenciée, laissant les retraités dans l’attente de décisions budgétaires et législatives qui impacteront directement leur pouvoir d’achat pour l’année 2025.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.