Quels sont les critères pour choisir une maison de retraite ? 5 conseils

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Choisir une maison de retraite adaptée à l'autonomie de la personne âgée

Choisir une maison de retraite pour un proche est une tâche délicate qui demande une considération approfondie des critères de sélection. En effet, puisque la personne passera potentiellement le reste de sa vie dans ce lieu, il faut prendre le temps de trouver l’établissement qui lui permettra de s’épanouir. Ainsi, dans cet article, nous vous donnons 5 conseils pour choisir une maison de retraite.

Connaître les différents types de maison de retraite

Dans un premier temps, vous devez prendre connaissance des diverses structures disponibles afin de sélectionner celle qui répond le mieux aux besoins et au degré d’autonomie de la personne âgée.
En effet, entre une résidence autonomie et une maison de retraite médicalisée, les services prodigués diffèrent.

Résidences autonomie et résidences services

Pour les seniors majoritairement autonomes souhaitant loger dans un environnement sécurisé et créer des liens sociaux, une résidence autonomie ou une résidence service est une option idéale.

En effet, ces résidences permettent de profiter d’une vie indépendante, généralement proche des services essentiels (commerces, transports, loisirs, etc.). Dans ce type de lieu, les résidents ont également la possibilité de préparer leurs repas grâce à des coins cuisine mais peuvent également disposer de divers services tels que la restauration et le ménage.

Il faut néanmoins être vigilant sur les tarifs pratiqués, qui peuvent rapidement épuiser la pension de retraite.

Maisons de Retraite Médicalisées (EHPAD)

Pour les personnes en perte d’autonomie significative, les EHPAD offrent une prise en charge complète, englobant hébergement, soins médicaux, restauration, et animations.
Ils conviennent aux personnes nécessitant une présence permanente de personnel de santé.

Unités de soins de longue durée (USLD)

Souvent rattachées à un établissement hospitalier, les USLD sont conçues pour les personnes nécessitant des soins médicaux plus intensifs que ce que peuvent offrir les EHPAD, principalement pour les individus de plus de 60 ans.

Elles interviennent là où les EHPAD ne prennent pas en charge les résidents avec une dépendance très importante (GIR 1 et 2).

Évaluer la compétence du personnel soignant

Bien évidemment, le choix d’une maison de retraite médicalisée passe par une évaluation rigoureuse de la qualification et de la diversification de l’équipe soignante.

La personne âgée doit pouvoir être entourée d’une équipe diplômée, (infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, etc.) expérimentée et habilitée à prodiguer des soins de qualité.

Vérifier si la continuité des soins est assurée

La disponibilité de l’équipe médicale doit être continue, 24h/24 et 7j/7, y compris les nuits, les week-ends, et durant l’été.

Cette constance est vitale et doit être soutenue par la présence régulière d’un médecin coordonnateur qui assure la cohérence entre les différents intervenants médicaux. Une présence irrégulière de ce médecin peut compromettre la qualité des soins.

Examiner les liens avec les autres professionnels de santé

La maison de retraite, qu’elle soit située en milieu urbain ou rural, doit avoir un réseau établi avec d’autres professionnels de santé, y compris une pharmacie et un hôpital.

En effet, c’est le minimum requis pour assurer une prise en charge complète et pour répondre à tous les besoins médicaux possibles, en particulier pour les résidents qui pourraient nécessiter des services gériatriques spécialisés.

Enquêter sur les conditions de travail du personnel

Le bien-être et les conditions de travail du personnel soignant sont intrinsèquement liés à la qualité des soins fournis. Un personnel épuisé ou en sous-effectif peut entraîner une diminution de la qualité des soins et même conduire à de la maltraitance.

Vous pouvez ainsi vous renseigner sur :

  • Le ratio du nombre de professionnels de santé présents par résident.
  • Le taux d’absentéisme.
  • Le taux de maladies professionnelles.
  • La régularité des formations que reçoit le personnel pour se tenir à jour.