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La pension de réversion est souvent perçue comme un filet de sécurité indispensable pour les conjoints survivants, leur permettant de faire face aux conséquences financières du décès de leur partenaire. Pourtant, derrière ce soutien précieux se cachent des conditions d’attribution strictes et parfois complexes à décrypter. Être marié, respecter des plafonds de revenus ou encore atteindre un âge minimum ne sont que quelques-unes des nombreuses exigences imposées. Pour ceux qui remplissent déjà ces critères, des dispositifs permettent d’augmenter le montant perçu, mais là encore, ils restent soumis à des règles précises. Chaque détail compte, et la moindre omission peut priver un bénéficiaire d’une somme significative. Nous vous expliquons les situations qui peuvent augmenter le montant de votre pension de réversion.
Les démarches pour revaloriser le montant de sa pension de réversion
Si votre pension de réversion vous semble insuffisante, une revalorisation peut être envisagée, mais elle est soumise à des conditions strictes. L’un des principaux critères est le respect d’un plafond de revenus annuel. En 2023, ces plafonds s’établissent comme suit :
- 24 232 euros pour une personne seule
- 38 771,20 euros pour une personne remariée ou en couple
Si vos revenus dépassent ces seuils, une revalorisation est impossible.
Le régime de retraite du défunt est également un paramètre essentiel : il détermine les droits à pension en fonction des cotisations versées. Par exemple, si la pension totale du défunt était inférieure à 976,26 euros, une demande de revalorisation peut être acceptée.
Les familles nombreuses bénéficient par ailleurs d’un avantage supplémentaire : une majoration de 10 % est accordée aux conjoints ayant eu ou élevé au moins trois enfants.
Cette majoration est cumulable avec d’autres droits, à condition de remplir les critères relatifs aux trimestres cotisés pour une retraite à taux plein.
En 2025, la pension de réversion connaît des changements, notamment l’harmonisation des règles d’attribution et une revalorisation automatique de 2,22 % en janvier.
Une majoration possible de 11,1 % sous conditions spécifiques
Une autre voie pour augmenter sa pension de réversion est la majoration de 11,1 %, accordée dans des situations bien définies. Pour y prétendre, il faut :
- Avoir atteint l’âge de 67 ans
- Percevoir une pension de retraite à son nom propre
Cette majoration s’adresse aux bénéficiaires ayant cotisé suffisamment de trimestres pour une retraite à taux plein.
En fonction de l’année de naissance, cela correspond à une durée d’assurance comprise entre 166 trimestres (41 ans et 6 mois) et 172 trimestres (43 ans).
Voici une synthèse des principaux critères et des montants associés à la pension de réversion :
| Critères | Conditions | Montant ou majoration |
|---|---|---|
| Revenus annuels (personne seule) | Inférieurs à 24 232 € | Éligibilité maintenue |
| Revenus annuels (personne en couple) | Inférieurs à 38 771,20 € | Éligibilité maintenue |
| Nombre d’enfants élevés | 3 enfants ou plus | Majoration de 10 % |
| Âge du conjoint survivant | 67 ans ou plus | Majoration de 11,1 % |
| Montant de la pension du défunt | Inférieur à 976,26 € | Revalorisation possible |
Un cadre réglementaire en constante évolution
Les modalités de la pension de réversion pourraient être amenées à évoluer dans les années à venir. Pour éviter tout écart ou omission, les bénéficiaires sont invités à signaler rapidement tout changement dans leur situation, qu’il s’agisse d’une modification des revenus, d’un remariage ou de nouveaux droits acquis.
Anticiper et rester informé est indispensable pour garantir une gestion optimale de ses droits.
Quand j’ai intégré ce média, je publiais sur des sujets principalement liés à la grande distribution, aux Soldes ou encore aux Black-Friday. Désormais je rédige des actualités en lien avec les aides de l’état, l’energie, les allocations etc.