Dans le quotidien entrepreneurial, les termes jours ouvrés et jours ouvrables reviennent fréquemment. Que ce soit pour fixer une échéance, planifier une livraison ou calculer des congés, ces notions influencent directement la gestion du temps et des priorités. Pourtant, leur signification précise échappe parfois, entraînant des incompréhensions pouvant peser sur les relations contractuelles ou l’organisation interne. Ces deux concepts sont bien distincts et répondent à des définitions juridiques spécifiques. Leurs implications varient selon les secteurs d’activité, notamment en ce qui concerne le travail le samedi ou l’application des jours fériés. Nous allons examiner ces notions en détail, en les illustrant avec des exemples pratiques et des données actualisées.

Définition d’un jour ouvré : l’activité en semaine

Un jour ouvré désigne les journées où l’activité professionnelle s’exerce dans une entreprise, en excluant généralement les samedis, dimanches et jours fériés.

Ces jours correspondent aux périodes réellement travaillées, soit en moyenne 5 jours par semaine : lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi.

Si une commande passée le mardi est annoncée avec un délai de 5 jours ouvrés, elle sera livrée le lundi suivant, sauf si un jour férié s’intercale.

Définition d’un jour ouvrable : une semaine presque complète

Les jours ouvrables, eux, incluent toutes les journées légales susceptibles d’être travaillées, à l’exception du repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés non travaillés.

Il y a donc 6 jours ouvrables par semaine : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi.

Cette différence peut sembler subtile, mais elle est essentielle, notamment pour les secteurs où le samedi est une journée de travail, comme le commerce ou la logistique.

Jours ouvrés et jours ouvrables : quelles différences concrètes ?

La distinction repose principalement sur le samedi : tandis que les jours ouvrés s’étendent du lundi au vendredi, les jours ouvrables incluent le samedi. Ce détail influence les délais contractuels, les congés ou encore les engagements de livraison.

Par exemple :

  • Un transporteur annonçant un délai de 5 jours ouvrables pour une commande passée le mercredi livrera le colis le lundi suivant
  • Pour un délai de 5 jours ouvrés, la livraison interviendra le mardi

Voici une présentation détaillée des calendriers de ces deux années, afin de mieux cerner leur impact sur la gestion des plannings :

Année Jours ouvrés Jours ouvrables Jours fériés Exemples de jours fériés
2023 251 302 11 1er mai, 14 juillet, Noël
2024 252 314 11 1er mai, 8 mai, Assomption

Application pratique aux congés payés

La manière dont les congés sont décomptés dans une entreprise dépend des conventions collectives ou des accords internes. Certains établissements comptabilisent les absences en jours ouvrés, d’autres en jours ouvrables. Cette différence peut changer la durée d’un congé en fonction des jours fériés ou des jours de repos.

Exemples pratiques :

  • Si le lundi 25 décembre est férié et chômé, un salarié en congé du 25 au 29 décembre n’aura que 4 jours déduits s’il travaille en jours ouvrés
  • Dans une entreprise comptant en jours ouvrables, le samedi est inclus, et le décompte passera à 5 jours

Les jours fériés posent également des questions spécifiques :

  • Dans une entreprise où les jours fériés sont habituellement travaillés, une demande de congé devra inclure ces jours
  • À l’inverse, s’ils sont chômés, ils ne seront pas déduits du solde de congés

Gestion rigoureuse pour éviter les erreurs

La maîtrise des concepts de jours ouvrés et jours ouvrables est indispensable pour optimiser la planification d’un calendrier professionnel.

Une compréhension claire de ces notions permet de respecter les engagements contractuels et d’anticiper les obligations légales. Pour les entrepreneurs, c’est une compétence indispensable pour garantir l’efficacité des échanges et la satisfaction des partenaires.